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de Droite et Anti-Sarkozy
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13 janvier 2008

Conférence de presse ou meeting de campagne

Troisième intervention publique, troisième fois où le président est obligé de reconnaître ses échecs. Après l’amorce d’un virage durant ses vœux, la conférence de presse est le tournant. Elle a plus ressemblé à un meeting de campagne qu’à une conférence de presse d’un Président de la France. Histoire en trois temps :


Fin novembre, lors d’une intervention télévisée, le président avait reconnu implicitement son double échec : échec sur la sécurité ou il nous fait pensé aux médecins de Molière qui impuissants propose toujours plus du même remède ; échec économique avec un état en faillite, "Les Français savent très bien qu'il n'y pas d'argent dans les caisses". A cette époque, l’omniprésident nous annonçait une nouvelle loi pour relancer le pouvoir d’achat, loi qui va accouchée d’une souris : 3 français sur 4 ne font pas confiance au Président sur ce sujet.

Fin décembre, Nicolas Sarkozy revient pour ses vœux. Comme à son habitude, il nous dit tout le bien qu’il pense de son action et commence un virage en annonçant l’ouverture d’une nouvelle étape avec la politique de civilisation. Comme à son habitude, il change de sujet rapidement pour que l’on n’ait pas le temps de faire le point sur son action catastrophique, et pour raison car la réalité résiste à la volonté omniprésidentielle et diffère des propos, des rêves, des mensonges d’omnimenteur.

Lors de la conférence de presse, Sarkozy tourne définitivement la page. Le "président du pouvoir d’achat" de la campagne présidentielle nous dit aujourd’hui : "Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vide ?", oubliant de dire que c’est lui qui les a vidées ! Et d’ajouter : "Réduire le débat politique au pouvoir d’achat, c’est absurde" et de demander si "le seul objet d’un président de la République était de dire « voilà de combien le SMIC va augmenter. »". Voilà qui est clair, qu’on ne l’embête plus sur ce sujet.

Afin d’être certain de tourner la page, l’omniprésident lance un nouveau concept, un nouveau chantier : la politique de civilisation. Nous avons eu droit un grand programme de campagne dans lequel le candidat permanent annonce la renaissance de la France. Il annonce qu’il va changer la vie, l’amour, l’école, le monde, Paris, l’hôpital, les outils de mesure de la croissance, la participation, l’audiovisuel. Et coment s’occuper de la renaissance de la France si l’on est perpétuellement interrompu par des obtus qui ne pensent, qui ne parlent que de pouvoir d’achat !

Toutefois, les français sont de moins en moins dupes. Ils ne sont plus qu’un petit 50% à lui faire confiance, bien loin des scores de l’après élection. Ils n’ont pas été convaincus par son intervention même s’ils sont d’accord avec les mesures proposées (sauf sur les 35 heures, sujet sur lequel le président et le gouvernement font du rétro pédalage).

Mobilisons nous pour que les municipales soient un avertissement fort.

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