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de Droite et Anti-Sarkozy
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15 décembre 2007

Kadhafi, la visite de tous les reniements

Sur la plus haute marche du podium Sarkozy qui avait déclaré pendant la campagne son refus de toute compromission avec les dictateurs, fussent-ils des amis de la France et avait placé la défense des droits de l’homme au centre de la politique étrangère française. Il est suivi par Kouchner et Rama Yade qui n’en finissent pas de manger leur chapeau. La France est humiliée et notre omniprésident semble l’accepter : le prix de la libération des infirmières Bulgares est très élevé.


Notre président, anti-dictateur déclaré et défenseur des droits de l’homme a accorder au « guide Suprême » de la Libye un accueil comme jamais homme d’état n’avait reçu : plus de 400 personnes, 100 limousines, location de Paris comme un grand Disneyland : Assemblé Nationale, Ritz, la seine et ses ponts, Versailles avec toutes les personnes qui comptent Président de la république, député, Medef, journalistes du Figaro. L’accueil était si grandiose que la nouvelle république et les extravagances de notre omniprésident semblait terne.

Au-delà de cet accueil choquant, le Guide et ses proches on pris un plaisir à humilier leurs hôtes. La ministre de l’intérieur a été obligée d’attendre le Guide plus d’une heure à Orly, mais ce n’était que les entrées. Après sa rencontre avec Sarkozy, Kadhafi affirme « Mais non, nous n’avons pas du tout évoqué les droits de l’homme, entre amis on aborde pas ces sujets » et il a demandé, peut être à raison, « aux gouvernements européens, et particulièrement à celui de la France, de s'assurer que les droits de l'homme s'appliquaient aussi aux immigrés ».

Kouchner, qui était contre la nouvelle loi sur l’immigration a encore du faire preuve d’acrobatie pour essayer de montrer qu’il n’est pas un simple paillasson. Avant la visite il avait déclaré être résigné à recevoir Kadhafi déclarant que c’était une nécessité. Il a ensuite refusé de participer au dîner de bienvenue offert à M. Kadhafi au palais de l'Elysée, a dénoncé les propos "assez pitoyables" sur les droits de l'Homme, tenus en France par le dirigeant libyen. Cette position masque mal les reniements du French Doctor défenseur du droit d’ingérence et le chef de la diplomatie libyenne s’est fait un plaisir de le souligner : « J'ai rencontré M. Kouchner, j'ai signé avec lui des accords, nous avons discuté de plusieurs sujets. Nous nous étonnons aujourd'hui de ses dernières déclarations » et d’ajouter « Comment un homme qui nous rend visite, qui mange avec nous, peut-il changer d'avis en arrivant à Paris ? » pour conclure assassin « C'est un homme gentil, mais je l'ai entendu à plusieurs reprises faire des déclarations le matin et se rétracter l'après-midi ».

Le dernier cas est Rama Yade, qui lundi, avec l’accord de l’Elysée qui souhaitait mettre en  avant l’ouverture, déclarait : « Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits (…) La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort ». Ayant joué sont rôle de la diversité elle se fait, comme dans un script écrit d’avance, gentiment rabrouer « elle a exprimé une sensibilité, mais pas la voix de la France ». Etant allé un peu loin en déclarant « La France n'est pas qu'une balance commerciale (…) Il ne faut pas que Nicolas Sarkozy tourne le dos à la diplomatie des valeurs. » elle doit faire machine arrière après avoir était reçu à l’Elysée « Je le redis, il est normal qu'on parle à tout le monde, c'est même un devoir de parler en priorité à ceux à qui on demande des efforts en matière de droits de l'homme, je dis et je redis que le Kadhafi d'aujourd'hui n'est pas le même que celui d'avant, je dis et je redis que je ne suis pas hostile au principe de cette visite », elle a souhaité que sa position ne soit pas « caricaturée » par ceux qui, selon elle, veulent « s'en prendre à Nicolas Sarkozy ». Enfin fin du calvaire lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat, jeudi 13 décembre où elle a même du défendre cette visite et déclaré que le dirigeant libyen avait donné des garanties sur les droits de l'homme, sans les citer cependant. « C'est par le dialogue que nous souhaitons que la situation des droits de l'homme en Libye s'améliore », avant de conclure  « c'est cela la nouvelle politique étrangère de notre pays, fermeté sur les principes, défense de nos intérêts (...) et dialogue avec tout le monde ». Que de reniement en seulement trois jours !

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Commentaires
S
http://tunisie-harakati.mylivepage.com<br /> <br /> La France va trop loin en acceptant des dictateurs sur son territoire, il n'y a plus de logique de diplomatie, la famille et le mari de madame Sameh Harakati ne comprennent plus nos dirigeants politiques, tout fonctionne de travers.<br /> <br /> http://tunisie-harakati.mylivepage.com
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