Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
de Droite et Anti-Sarkozy
Derniers commentaires
20 novembre 2007

Français et croissance pris en otage par l’état

La gestion du gouvernement de la réforme des régimes spéciaux démontre son incapacité à réformer la France. Une gesticulation qui coûte cher aux français. Démonstration.


Afin de montrer ses muscles le gouvernement a joué la confrontation. Cette politique a conduit à un pourrissement de la situation et permet à la base de réver d’un second décembre 1995. Cette situation affaiblit les syndicats réformistes (CFDT, CFTC et CGC entre autres) qui sont d’accord pour réformer les régimes spéciaux. Par exemple, les appels à la fin de la grève dans les transports lancés, François Chérèque, n'ont pas été oubliés par les manifestants. Le secrétaire général a été hué "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", ont-ils lancé alors que M. Chérèque quittait le cortège en courant, protégé par son escorte.

  • Pourquoi le gouvernement a attendu la veille de la grève pour accepter les conditions demandées depuis plus de 2 mois par les syndicalistes ?
  • Pourquoi le gouvernement a un double discours : nous sommes ouvert à la discussion d’un côté, nous ne reculerons pas de l’autre ?
  • Pourquoi le gouvernement d’un côté met en avant l’équité alors que par derrière il est prêt à accorder des conditions qui permettent dans les faits d’annuler les effets de la réforme comme c’est déjà le cas pour les conducteurs de trains (voir "Réforme des régimes spéciaux : le gouvernement crée des régimes sur mesure") ?

La seule explication rationnelle est le plan de communication de notre omniprésident qui souhaite se forger une image comme nous l’annoncions dans notre billet "Réforme des régimes spéciaux : juste un nouveau plan de com !" du 13 octobre.


Sarkozy bombe le torse face aux grévistes
envoyé par rue89

Or la stratégie déraille :

et ce sont les français, les usagers comme Nicolas Sarkozy les appelle, qui en supportent les conséquences. Tous les jours, se rendre au travail est une aventure ; les émissions de CO2 augmentent du fait des bouchons à n’en plus finir ; la croissance et donc le pouvoir d’achat sont amputés du fait du coût de la grève sur l’économie.

La situation actuelle est, malheureusement, la démonstration de ce que nous avions prévu durant la campagne (voir "Lettre aux français qui hésitent") : "on ne réforme pas contre les gens mais avec, on ne réforme pas en force mais en expliquant, on ne réforme pas en trompant les gens mais en parlant vrai et pour faire adhérer il faut que le changement soit positif pour tous c’est-à-dire juste et équitable". C’est aussi la démonstration de l’inefficacité de la méthode Sarkozy : beaucoup d’agitation et peu de résultat, essayer de créer un choc de confiance en injectant 15 milliards d’euros et dans le même temps pénaliser l’économie de plusieurs milliards d’euros, résister face au cheminots lâcher face aux pêcheurs (75 millions), aux les agriculteurs (140 millions d’euros), les routiers (182 millions en 2004).

Est-ce la fin de l’état de grâce ?

Publicité
Commentaires
de Droite et Anti-Sarkozy
Publicité
Publicité